-𝗕𝘄𝗮𝗹𝗶.ᵐᵃᵍ - Mauritanie : Biram Dah Abeid

Mauritanie : Biram Dah Abeid, la lutte continue pour la justice (Urgences Panafricanistes)

À nos frères et sœurs de lutte,

Sous un ciel lourd et menaçant, la capitale mauritanienne vibre d’une tension palpable. Biram Dah Abeid, leader noir et figure emblématique du mouvement anti-esclavagiste, vient de subir une nouvelle injustice électorale. Officiellement annoncé comme deuxième des élections présidentielles, de nombreux observateurs de la société civile présents dans les bureaux de vote estiment qu’il a en réalité gagné.

Nouakchott, Mauritanie — Le domicile de Biram est actuellement encerclé par la police, image frappante de l’état de siège imposé par le pouvoir en place. Mohamed Ould El-Ghazaouani, le président sortant, semble déterminé à étouffer toute voix discordante. Pour beaucoup, cette élection n’est qu’un nouvel épisode d’une longue série de répressions et de manipulations politiques.
Les partisans de Biram, rassemblés autour de sa résidence, témoignent de leur soutien indéfectible. “Nous savons qu’il a gagné”, murmure Aicha, une militante haratine. “Ils veulent nous faire taire, mais nous n’abandonnerons pas. Les visages, bien que marqués par la fatigue et l’anxiété, reflètent une détermination inébranlable.
L’ONG Urgences Panafricanistes, dirigée par Kemi Seba, a immédiatement réagi en condamnant fermement les actions du gouvernement. “Nous dénonçons avec la plus grande fermeté les attaques du gouvernement raciste mauritanien”, déclare Kemi Seba dans un communiqué. “Aucun régime politique n’est éternel. Seul Dieu l’est.”
Les Haratines, descendants d’esclaves noirs, sont au cœur de ce conflit. Marginalisés et exploités depuis des siècles, ils voient en Biram Dah Abeid un espoir de changement et de justice. Son engagement infatigable dans la lutte contre l’esclavage lui vaut à la fois l’admiration de ses partisans et l’hostilité des autorités.”
La scène à Nouakchott est saisissante. Les manifestants, brandissant des pancartes et scandant des slogans, expriment leur colère et leur frustration. Les sirènes des véhicules de police résonnent dans l’air lourd, ajoutant une note de menace à une situation déjà explosive. Les tensions sont vives et le pays semble au bord de l’implosion.
Pour le clan El-Ghazaouani, la crainte d’une révolution sociale est tangible. Ils voient dans l’ascension de Biram une menace directe pour leur pouvoir. La répression brutale des manifestations et l’encerclement de son domicile sont la preuve évidente de leur volonté de maintenir le statu quo par tous les moyens.
Cependant, un sentiment irrépressible de changement est en train d’envahir la Mauritanie. Les populations opprimées commencent à trouver leur voix et leur courage face à la tyrannie suscite un regain d’espoir. “L’oppression dont les Haratines ont souffert pendant des siècles touche à sa fin”, affirme Kemi Seba. “Que les tyrans l’acceptent ou non.”
Alors que la nuit tombe sur Nouakchott, l’issue de cette lutte reste incertaine. Tous les regards sont tournés vers cette nation d’Afrique de l’Ouest, observant attentivement si la détermination et le courage de son peuple peuvent enfin triompher de l’injustice et de l’oppression. Les chants de liberté continuent de résonner dans les rues, portés par une aspiration commune à la justice et à la dignité.

⤷ Urgences Panafricanistes

-𝗕𝘄𝗮𝗹𝗶.ᵐᵃᵍ

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