Le K « comme Kêmi, la terre noire » nous inspire et ses idées font partie de nous. Cette impulsion indicible anime des millions de jeunes à travers le monde qui, comme nous, ont soif d'auto-determination.
Nous sommes cette jeunesse qui a compris qu'elle doit faire preuve de solidarité, pour s'engager activement dans la lutte pour la libération de l'Afrique et cesser de dépendre des élites corruptibles, intronisés à la tête d'États écran, contre la volonté des peuples et qui n'existent que par leur servilité aux intérêts impérialistes de leurs maîtres.
Tout jeune Africain et toute personne d'ascendance Africaine, peu importe son origine ethnique, son appartenance religieuse ou son apparence physique, est un acteur politique dans cette lutte contre l'impérialisme néo-colonial, car nous avons en commun une destinée plus grande, qui nous vaut de mettre de côté nos individualités.
L'engagement, auquel il est fait référence en l'espèce, peut se limiter aux obligations citoyennes, en faisant de nous les partenaires privilégiés pour appuyer les stratégies de gouvernance, ou s'étendre aux actions que chacun doit prendre pour aborder et résoudre une problématique ciblée. Nous créerons ou intégrerons des associations et des mutualités qui nous ressemblent.
Nous nous appuierons sur les dernières percées en matière de technologie éclairée, de recherche de pointe et d'exemples concrets, qui réussissent ailleurs, pour développer nos villages, nos quartiers et nos villes. Nous améliorerons notre productivité en élaborant une stratégie d'innovation commune, en promouvant nos cultures diversifiées et en faisant de l'appui à notre économie, une priorité.
Nous mettrons en place des mécanismes d'auto-évaluation, de suivi et d'échange relatifs aux initiatives panafricaines et aux systèmes de développement des compétences dans nos villages, nos quartiers et nos villes. Ensemble, libérons notre potentiel et contribuons au rayonnement de nos Nations.