Un beau jour, nous aurons à choisir entre le sort du gibier et celui du chasseur, mais en attendant, transcendons notre univers mental, défions tous les savoirs acquis que nous ne pouvons prouver, investissons en nous-mêmes et apprenons de nos erreurs.
Comme un effet de mode, la violence et la haine contre les héros du panafricanisme moderne se succèdent. Les moyens de propagande, bras armés de l'impérialisme néo-colonial, soutenu par le même petit cercle de néo-aristocrates qui, tous attachés à la pensée unique et presque entièrement détenus par lui, se passionnent pour ce qu'ils appellent le « sentiment anti-Blanc» en Afrique. Le même petit cercle qui, dans son hystérie belliqueuse, fondée sur la primauté raciale, regarde les peuples d'Afrique comme intrinsèquement inférieurs, ne cesse de dire à qui veut l’entendrequ’il ferait l'objet d'une hostilité instrumentalisée.
Voici des accusations sans valeur analytique que, l'impérialisme néo-colonial et ses médias vedettes qui visent à préserver les liens du pacte colonial soulèvent, pour tenter de déformer le sens et la portée de notre lutte.
En ce qui concerne notre position, à l'égard de ses accusations non fondées dont nous faisons l'objet, nous demandons au même petit cercle de néo-aristocrates, qui organisent les guerres par procuration et s'arrogent le droit de monopoliser les ressources de la planète, si les assassinats commis contre les présidents Africains :
Juvénal Habyarimana, Samuel-Kanyon Doe, Laurent-Désiré Kabila, Ibrahim Barré-Maïnassara, Mouammar khadafi, Ahmed Abdallah, João Bernardo Vieira, Melchior Ndadayé, Cyprien Ntaryamira, Thomas Sankara, Sylvanus Olympio, Mohammed Boudiaf, Marien Ngouabi, John-Aguiyi Ironsi, Richard Ratsimandrava, Murtala-Ramat Mohammed, Ali Shermarke, François-Ngarta Tombalbaye, Anouar el-Sadate, Abeid-Amani Karumé, Teferi Bante et William-Richard Tolbert dont ils sont les instigateurs, relèvent d'un « amour pour les Noirs» ?