Malgré l’esclavage, la colonisation, et même la persistance du néo-colonialisme, notre peuple a toujours su faire preuve d’une grande résilience, notamment grâce à nos activités agricoles, agro-pastorales, mais aussi artisanales. Parmi les enjeux de la lutte Panafricaniste, il y a la mise en place de structures pour l’optimisation et la valorisation de nos productions tout en prenant en compte la nécessité de préserver nos richesses et de garantir la sécurité de nos citoyens sur le plan sanitaire, social, politique et économique. Les technologies de l’information nous offrent des moyens de suivi et de contrôle de nos activités. Elles permettent aussi le partage de connaissances, ainsi que la collaboration entre frères et sœurs de différentes régions sur des thématiques qui peuvent nous concerner tous. La mutualisation de nos efforts sur les mêmes problématiques aboutira à des résultats concrets sur la manière de développer notre agriculture et notre industrie, notamment par la mise en place de systèmes de production et d’échanges commerciaux inter-Africains.
Cela nous emmène à nous interroger sur les manières de produire, les méthodes de conditionnement et de transformation, les moyens et voies d’acheminement, de distribution et d’autres questions qui trouverons très certainement leurs réponses. Il n’est pas besoin de préciser que c’est à nous et à nous seuls de gérer nos ressources, et de décider comment le faire. En effet, nous assistons actuellement à une tentative de l’impérialisme néo-colonial de maintenir sa main-mise sur l’accès à nos ressources à travers un vaste plan de re-colonisation du monde sous couvert de protectionnisme écologique.
Le même petit cercle de néo-aristocrates qui, le même jour agit comme le sauveur de la forêt du Gabon, mais détruit la forêt Guyanaise en emprisonnant nos frères et soeurs qui la défendent, va jusqu’à nous annoncer en toute « impunité », à travers le fêtard arrogant et vulgaire de Kinshasa, qu’il souhaite aider nos États à restructurer « nos » administrations. La diplomatie Panafricaine nous invite de la manière la plus ferme à répondre qu’il n’est pas question d’une « gestion commune de nos États et de nos ressources » qui plus est, sponsorisée par l'impérialisme néo-colonial, responsable des pires crimes contre l’humanité et de la destruction de nos forêts. L’Afrique, c’est chez nous et nous ne comptons pas la céder pour quelques hypocrites promesses de développement, et ce, même pour tout le franc CFA du monde.